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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 08:13

Dans une agriculture en pleine mutation où l’éleveur doit au quotidien s’adapter à la constante évolution de son environnement professionnel, l’organisation du travail prend une nouvelle dimension.

 

A l’analyse des quelques 6000 accidents de travail avec et sans arrêt causés par les bovins, cette notion d’organisation du travail revient régulièrement dans les propos.

 

Par ses conséquences sur l’intégrité physique de l’homme, mais également celles sur la pérennité financière de l’exploitation, l’accident du travail accentue les difficultés d’organisation.

 

Dans ces circonstances, la seule présence du chien, tout en en renforçant l’idée de sécurité, optimise les conditions de l’organisation du travail.

 

Le choix pertinent du chiot et un  bon apprentissage sont deux des conditions incontournables pour que le chien devienne par son travail pour son maître, un véritable partenaire dans la conduite du troupeau et se révèle comme un maillon indispensable dans l’organisation de l’exploitation.

 

 

LE CHOIX DU CHIOT

 

Un chien de troupeau est surtout et avant tout, un chien de travail.

 

C’est dans cet esprit que s’oriente le choix fondamental du chiot. Quelques conseils au choix et à la décision :

 

Indispensable :

 

  • Choisir un chiot issu d’une lignée de travail, en bonne santé et dont les conditions de vie des parents sont bonnes.

 

  • Le chiot doit être tatoué ou pucé et vacciné.

 

 

Conseillé :

 

  • De voir les parents au travail dans un contexte PROFESSIONNEL, s’assurer de la stabilité du caractère.

 

  • Se faire conseiller par un utilisateur confirmé d’un chien « agricole »

 

  • Ne jamais acheté un chiot avant 9 semaines.

 

  • Ne jamais oublier que rien n’est garant de résultat

 

  • La FORMATION, c’est d’abord celle du maître et ensuite celle du chien

 

 

LA PREPARATION DU CHIEN AVANT SA FORMATION

 

C’est d’abord et surtout s’informer sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire

 

Ce qu’il ne faut pas faire

 

  • Mettre le jeune chien non éduqué dans le troupeau

 

  • Loger le chien avec ou en contact du troupeau

 

  • Laisser le chien livré à lui-même

 

 

Les bonnes questions à se poser :

 

Comment :

 

  • Construire une relation avec le maître et le chien

 

  • Lui apprendre son nom, le stop et le rappel

 

  • Le sociabiliser

 

  • Lui fixer les règles de l’autorisé et de l’interdit

 

  • Le conditionner pour le travail et lui trouver une place quand il n’y a pas de travail demandé

 

  • Le récompenser, le féliciter lorsque c’est bien

 

  • L’habituer aux véhicules

 

  • Bien le soigner, le nourrir le loger

 

 

LE TRAVAIL ENTRE LES SESSIONS DE FORMATION

 

Ce qu’il faut faire :

 

  • Sur les conseils d’un formateur, un travail pas nécessairement long dans le temps mais régulier permet au chien d’assimiler l’ordre donné et de se familiariser avec son environnement de travail.

 

  • Revenir sur l’exercice lorsqu’il n’est pas bien exécuté.

 

 

Ce qu’il ne faut pas faire :

 

  • Vouloir avancer trop vite dans le dressage, c’est brûler des étapes

 

 

LE TRAVAIL APRES LA FORMATION

 

La formation du chien n’est pas une finalité en soi, pouvoir échanger, comparer, critiquer les qualités d’un chien, se remettre en question constituent l’aboutissement de la formation.

 

Ce qu’il faut faire :

 

  • Faire travailler quotidiennement son chien

 

  • Echanger avec les autres éleveurs

 

 

Ce qu’il ne faut pas faire :

 

  • Laisser son chien dans l’inactivité peut se révéler dangereux pour sa santé physique et mentale.

 

 

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Published by Franck. - dans Le chien dans son utilisation agricole