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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 14:36

Citrouille de Touraine

Variété ancienne de Cucurbita pepo. Gros fruit cylindrique de 40-50 cm de long sur 25-35 cm de diamètre pour 15 à 18 kg. Fruit vert foncé marbré de jaune à maturité. Chair jaune de qualité médiocre, réservée au bétail. Graines grosses : 2,7 gr/g.

Periodes de semis Semis mai - début juin en place, en pleine terre, en poquet, 1 x 2 m. Emplacement ensoleillé.

Nom latin Cucurbita pepo

 

Betterave fourragère Guldaeno

Variété danoise presque complètement disparue. Racine ovoïde, enterrée au tiers, jaune à orange. Bon taux de matière sèche et de sucre. Résiste bien au gel. Arrachage facile. Excellente conservation. Convient à tous les animaux, des lapins aux bovins. Rendement 600 à 800 kg/are. Semis en pépinière 15 g/are planté.

Periodes de semis Semis en pépinière ou en place en mai – juin. Eclaircir à 15 cm. Récolte en octobre – novembre. Arrachage facile.

 

Carotte fourragère jaune obtuse du Doubs

Très vieille variété aux racines sucrées que l’homme aussi peut consommer. Convient bien aux jeunes animaux et aux lapins (voir “Cours aux Agriculteurs” de R. Steiner)

Periodes de semis Semis en place (si possible sur butte, sinon en terrain ameubli en profondeur) en avril-mai x 0.5 - 0.6 m. Eclaircir à 5 – 10 cm. Récolte tout l’hiver.

famille Apiacées (= ombellifères)

Nom latin Daucus carota

 

Chou fourrager cavalier rouge

variété de plus de 150 ans en voie de disparition (=cavalier des Flandres), productive et résistante au froid : -15°C. Semis 04 - 05 en pépinière (2 à 3 g/are de culture). Plantation 0,50 x 0,75 m. Récolte pour les animaux à partir des premières gelées : plante entière ou effeuillage. On peut aussi le semer fin juillet - début août pour plantation en automne et récolte au printemps et début d’été suivant. Très bon cru ou dans les potages.

Periodes de semis Semis 04 - 05 en pépinière (2 à 3 g/are de culture). Plantation 0,50 x 0,75 m. Récolte pour les animaux à partir des premières gelées : plante entière ou effeuillage. On peut aussi le semer fin juillet - début août pour plantation en automne et récolte au printemps et début d’été.

Synonymes = chou fourrager cavalier des Flandres

famille Brassicacées

Nom latin Brassica oleracea

 

Chou fourrager cavalier vert

Même variété que la précédente, mais entièrement verte. Productif et résistant au froid.

Periodes de semis Semis en pépinière d’avril à juin. Plantation à 0.6 x 0.6 m. Récolte tout l’hiver jusqu’au début du printemps.

Nom latin Brassica oleracea

 

Gesse (Pois Carré)

Plante annuelle de 50 cm de haut, grimpante ; à gousse de 3 cm de long contenant 3-4 graines irrégulières, aplaties, blanc crème. Résistant peu au froid, elle est surtout cultivée dans le Midi. Elle résiste à la sécheresse. Rendement 15-20 T/ha. Autrefois cultivée dans les terrains calcaires pauvres comme fourrage, seule ou en association avec une céréale (seigle). On consomme les grains jeunes, encore verts comme les petits pois. Se cuisine comme le pois Chiche. Ne pas consommer crue et cuire complètement. Semis en pleine terre, de février à avril, en rangs espacés de 60 cm, 1 grain tous les 4-5 cm. Butter.

Periodes de semis

Synonymes pois carré / lentille d’Espagne

Nom latin Lathyrus sativus

 

Maïs rouge d'Astarac

Variété population à petit grain corné rouge bordeaux originaire du sud du Gers (Astarac est un petit comté de Gascogne).

Cette variété a été retrouvée et testée plusieurs années par Agrobio Périgord/ Bio d'Aquitaine dans le cadre de son programme d'expérimentation et de sélection de variétés population de maïs du sud ouest. Voir le site du Réseau Semences Paysannes pour plus d'informations (actions/ maïs population). Cette variété n'est pas inscrite au catalogue officiel, sa commercialisation est donc théoriquement interdite. C'est pourquoi nous n'en proposons que des quantités réduites: si vous en avez besoin de davantage, multipliez la vous même: 1 grain peut vous donner un épi de plus de 500 grains! Mais attention aux distances d'isolement: votre culture doit se trouver à plus d'un km de tout champs de maïs, voir davantage s'il s'agit de maïs OGM.

Variété demi tardive ayant une bonne teneur en protéine (8 %). Son grain petit (3,8 gr/g - PMG = 265 g) convient bien pour l'alimentation de la basse cour et tout particulièrement pour les poules naines. Elle convient aussi à l'alimentation humaine, soit en épi frais comme maïs doux, soit en grain sec (semoule, polenta).

Dans le programme d'expérimentation d'Agrobio/Périgord, c'est une des variétés les plus productives: jusqu'à 80 Qx/ha. Très bonne résistance à la sécheresse. Sensible à la pyrale mais peu sensible au charbon et à la fusariose.

Au jardin, les pieds (hauteur: plus de 2,5 m) peuvent servir de tuteur aux haricots à rame (semer le maïs 3-4 semaines avant les haricots. Semis avril-mai en place: 1 ou 2 grains tous les 20-30 cm, 50 cm entre rangs.

Periodes de semis mi avril à fin mai voire mi juin pour maïs doux ou ensilage

duree levee 10 jours

famille Poacées = graminées

Nom latin Zea mays

 

Maïs blanc d'Astarac

Variété population demi précoce, originaire du Gers, pour l’alimentation animale et pour l’alimentation humaine.  Grain blanc corné qui ne donne pas de couleur jaune à la graisse des volailles. On peut en faire des galettes avec sa farine (= armotte) ou avec sa semoule (polenta). Dans le midi, c’est un bon tuteur pour les haricots à rame (hauteur : 2,5 à 3 m) à condition de semer le maïs quelques semaines avant.

Cette variété a été retrouvée et testée plusieurs années par Agrobio Périgord/ Bio d'Aquitaine dans le cadre de son programme d'expérimentation et de sélection de variétés population de maïs du sud ouest. Voir le site du Réseau Semences Paysannes pour plus d'informations (actions/ maïs population). Cette variété n'est pas inscrite au catalogue officiel, sa commercialisation est donc théoriquement interdite. C'est pourquoi nous n'en proposons que des quantités réduites: si vous en avez besoin de davantage, multipliez la vous même: 1 grain peut vous donner un épi de plus de 300 grains! Mais attention aux distances d'isolement: votre culture doit se trouver à plus d'un km de tout champs de maïs, voir davantage s'il s'agit de maïs OGM.

Variété demi tardive ayant une très bonne teneur en protéine (9,5 %). Son grain est moyen (PMG = 380 g soit 2,5 gr/g) convient bien pour l'alimentation de la basse cour. Elle convient aussi à l'alimentation humaine, soit en épi frais comme maïs doux, soit en grain sec (semoule, polenta).

Dans le programme d'expérimentation d'Agrobio/Périgord, c'est une variété moyennement  productives: 55 Qx/ha. Bonne résistance à la sécheresse, un peu sensible à la verse. Peu sensible à la pyrale, au charbon et à la fusariose.

Au jardin, les pieds (hauteur: plus de 2,5 m) peuvent servir de tuteur aux haricots à rame (semer le maïs 3-4 semaines avant les haricots. Semis avril-mai en place: 1 ou 2 grains tous les 20-30 cm, 50 cm entre rangs.

Periodes de semis mi avril à fin mai voire mi juin pour maïs doux ou ensilage

duree levee 10 jours

famille Poacées = graminées

Nom latin Zea mays

 

Maïs sponcio

Variété traditionnelle italienne cultivée jusqu'à 1000 m d'altitude dans le Val Belluna près du Parc National des Dolomites (Alpes du Sud) en particulier à Cesiomaggiore et Feltre dans la Vénétie en Italie du Nord. Elle semble y être cultivée au moins depuis la seconde moitié du 19° siècle. Elle est inscrite sur le registre italien des produits traditionnels de Vénétie et sur la liste des variétés menacée d’érosion génétique. Sa production a été relancée en 1999 sur quelques dizaines d’hectares par une coopérative agricole, La Fiorita. Son nom vient de ce que ses grains se terminent en pointe et sont légèrement piquants (elle appartient au groupe des maïs rostrata). C’est une variété population semi précoce, bien adaptée aux zones de Préalpes calcaires. La plante est haute (2 m, insertion épi à 1,25 m, 1 seul épi par plante) et vigoureuse mais la tige casse facilement en fin de culture (près de la moitié des plantes). L’épi a 20 cm de long sur 3.7 cm de diamètre et porte une quinzaine de rangs de grains. La rafle est mince et blanche. Le grain, petit (PMG = 230 g soit 4,3 gr./g), a une structure vitreuse, d’un jaune orangé vif et lumineux (grande richesse en caroténoïdes et xanthophylles). Les épis sont séchées au soleil, Le grain est broyé à la meule de pierre et donne une excellente farine pour la polenta, jaune, épaisse, ferme et parfumée. Le rendement est de 35 à 45 Qx/ha et le poids spécifique de 850 g/l. Traditionnellement, la polenta est cuite au feu de bois dans un chaudron en cuivre puis versée dans un plat en bois dont elle garde la forme. Coupée en tranche elle accompagne de nombreux plats de légumes, les fromages et les champignons.

Periodes de semis mi-avril à début juin

Periodes de récolte octobre

famille Poacées (= graminées)

Nom latin Zea mays

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Published by patre - dans L''alimentation de mon troupeau
7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 14:28

Pour l’élevage des animaux, j’ai besoin de variétés adaptées à mon lieu (climat, sol…), à la conduite de ces cultures et aux besoins de mes animaux.

Les variétés modernes de plantes fourragères ont été sélectionnées pour l’agriculture intensive et pour des animaux d’élevage intensif, souvent hors sol. Elles ne me conviennent donc pas.

A l’herbe ou au foin, les herbivores ne doivent pas avoir à consommer que de la jeune feuille. Ils doivent pouvoir consommer régulièrement des tiges qui leur apportent la cellulose dont elles ont besoin pour ruminer. Ils doivent aussi pouvoir consommer des fleurs qui sont pour elles un véritable médicament car elles contiennent du nectar et du pollen. D’ailleurs, quand je lâche le troupeau dans un pré en fleur, il commence toujours par brouter les fleurs. Il a aussi besoin de consommer des rameaux et feuilles d’arbustes et d’arbres : d’où la nécessité absolue de préserver les haies autour des prairies.

Si je lâche mon troupeau dans deux parcelles contiguës, une prairie temporaire à flore simple et une prairie permanente, que va-t-il se passer ? Il va commencer par brouter la prairie naturelle puis, quand celle-ci sera rase, il ira brouter la prairie temporaire… mais il retournera ruminer dans la prairie permanente.

Par conséquent, pour avoir des animaux en bonne santé, il faut disposer des prairies ensemencées d’un maximum d’espèces : des graminées variées (fétuques, ray grass, dactyle, etc..), des légumineuses variées (luzerne, trèfles, sainfoin, lotier, minette, etc..), des plantes plus ou moins médicinales (pissenlit, achillée millefeuille, ortie, etc..). La pâture et la fenaison doivent se faire, dans la mesure du possible quand le plus grand nombre de ces plantes est en fleur. Les abeilles aussi sauront en profiter. Et les semences qui tomberont au sol réensemenceront régulièrement les parcelles.

Quand on a besoin de semences pour ensemencer une nouvelle prairie, il faut récolter du foin bien mûr dans votre prairie naturelle en pleine floraison. Le faire sécher soigneusement, et le stocker si possible en vrac. Les semences sur les plantes récoltées vont finir de mûrir.

Ensuite on récolte des semences sur le plancher du grenier, dans les mangeoires, sous les refus, si on n’attende pas trop que les bêtes les mangent toutes.

Il ne reste plus qu’à nettoyer cette ‘’fleur’’ de foin et la semer.

Pour lever la dormance de certaines plantes fourragères, les anciens, avaient coutumes de mettre ces semences dans les abreuvoirs avec de l’eau tiède. Quelques heures après que les animaux aient bu cette mixture, ils récoltaient les bouses qui contenaient ces semences enrobées, les délayaient dans de l’eau et ils ne leurs restait plus qu’à épandre ce purin fertile.

Quand je sème mes prairies, je mets le même mélange pour toutes dans le semoir, mais, chaque fois, je constate que le mélange qui lève et se développe est différent d’une parcelle à l’autre ; chaque parcelle choisi le menu qui lui convient dans le mélange que je leur propose. Les proportions du mélange évoluent ensuite au fil des ans.

Par ailleurs, les herbivores, ruminants ou non, ne consomment pas que de l’herbe.

Aussi, quand on parle de plantes fourragères, ne faut-il pas penser uniquement aux plantes de prairies : graminées, légumineuses...

Ces plantes sont la base de leur nourriture comme le pain l’est pour nous. Mais il faut penser à leur mettre quelque chose sur la tartine ! Car elles doivent pouvoir consommer aussi, en quantité moindre : des racines, des fleurs, des fruits et des graines. Le beurre et la confiture sur leur tartine, en quelque sorte.

  • plantes fourragères-racine : betterave, carotte, navet, topinambour, pomme de terre…
  • plantes fourragères-tige et feuilles (autres que plantes prairiales) : choux...
  • plantes fourragères-fruit : citrouilles, potirons…
  • graines : céréales, lin (recommandé tout particulièrement pour les jeunes animaux)
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Published by patre - dans L''alimentation de mon troupeau
15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 20:52

Les haies, les talus boisés, les bords de chemin, les sous-bois… présentent des ressources très intéressantes pour nourrir le bétail. En plus de fournir du bois de chauffage ou du bois d'œuvre, leur entretien par élagage périodique en vert, mis en fagots dits "feuillés", dont les moutons sont friands à l'état frais et davantage même quand ils sont secs. Ces ressources présentent d'après A.-Ch. Girard la composition centésimale suivante :

  CENDRES EAU LIPIDES PROTIDES GLUCIDES CELLULOSE
Robinier ou Faux-Acacia 75,6 1,8 0,5 6,6 13 3,5
Aulne noir 62 1,9 2,1 8,5 21 4,5
Bouleau 51,2 4,1 2,6 2,3 31 7,2
Charme 53 2,7 1,6 4,6 29,9 8,2
Chêne 64 2 1,2 5,6 20,8 6,3
Marronnier 71,8 2,5 0,7 4,7 15,4 4,8
Noisetier 64 2,7 1,3 5,6 12,2 4,1
Orme 62,6 4,6 1,2 6,7 21,2 3,7
Sorbier 42,2 5,3 3 4,9 37,4 7,3
             
moyenne 60,7 3,07 1,6 5,5 23,6 5,5

La moyenne de ces chiffres, comparés à la luzerne, fait ressortir une proportion supérieure de tous les principes nutritifs

Luzerne 75,6 1,8 0,5 6,6 13 3,5

A l'état sec, ces deux fourrages donnent des résultats d'analyse à peu près semblables. En effet :

Foin de près  15 6,6 3 8,5 38,3 29,3
Foin de feuilles 15 8,3 3,9 12,4 50,1 11,7

Si les éléments nutritifs de ces feuilles se trouvent être facilement digérés par les animaux , leur supériorité ne peut plus être contestée.

"Ce n'est pas ce que l'on mange qui nourrit mais ce que l'on digère".

Les feuilles possèdent-t-elles un degré de digestibilité plus grand que celui du foin de prè ? D'après A-Ch. Girard, ces coéfficients seraient les suivants : 

  Lipides Protides Glucides Cellulose
Feuilles d'acacia 68,2 91,8 91,4 81,5
Feuilles de marronnier 26,8 77,2 78,8 49,9
Feuilles d'ormeau 22,9 73 81 57,3
         
moyenne 39,3 80,7 83,9 62,9
 


 
Luzerne verte 9,5 86,8 82,3 59,6

Les feuilles ne cèdent rien à la luzerne. De plus, en renouvelant l'expérience avec des feuilles d'ormeau sèches, et du foin de luzerne, A-Ch. Girard eut la même certitude :

feuilles d'ormeau 36,3 66,8 65,5 54,6
foin de luzerne 0 71,4 55,6 35,6

On peut conclure à la supériorité indubitable des feuilles sèches en substances réellement alibiles

  feuilles sèches à 10-15% d'eau

Protéines Glucides
acacia 17,2 34,8
Aulne noir 13,4 39
Bouleau 4 45,5

 

Ci-dessous quelques photos des haies qui entourent mes pâtures et quleques photos de mes brebis se délectant de premiers feuillés de l'année suite à l'entretien annuel des haies  :

L1070680

L1070672  L1070679

Mes Solognotes & Boulonnaises se délectant des premiers feuillés de 2011

 

 


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